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Le test de quotient intellectuel élaboré par les psychologues français Binet et Simon a d’abord permis d’identifier les besoins spécifiques des élèves en difficulté scolaire. Après plus d’un siécle de recherche il est devenu une référence populaire. Pour autant, le quotient intellectuel est loin d’être en mesure de révéler toute la compléxité l’intelligence humaine. Les tests d’intelligence mesurent la capacité de résolution de problèmes logiques, la mémoire ou encore le vocabulaire.
La personnalité, l’intelligence pratique et la créativité sont exclues. Il n’y a aujourd’hui pas de consensus scientifique quant à une relation entre quotient intellectuel et créativité. Selon une étude menée par le psychologue Frank X Barron et confirmée plus tard par les travaux de de Dean Keith Simonton et Anna Song, psychologues de l’université de Californie, les créatifs ne présentent pas un quotient intellectuel plus élevé que la moyenne.
Un niveau minimum est cependant nécessaire, il se situerait autour de 120 et n’aurait plus d’influence à partir de 140. Selon Todd Lubart, psychologue à l’université de Paris-Descartes. A partir du seuil de 120 (la moyenne se situe autour de 100) la personnalité semble avoir un impact plus déterminant sur le potentiel créatif que l’intelligence.